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20121122

ASIDEFROMADAY - Chasing Shadows - (Division Records-2012)



J’avais quitté ASIDEFROMADAY après un concert avec DIRGE et RORCAL pour la sortie de leur album précédent Manufactured Landscape. Cet album il a tourné sur ma platine et quel bonheur ce fût à l’annonce du troisième disque, CHASING SHADOWS, entre ces deux disques le groupe s’est agrandi, puisque un claviériste a rejoint les rangs. Ce qui pour le fan peut faire poindre quelques inquiétudes. C’est lors d’un concert dans une cave humide de Dijon que je vais découvrir tout ces nouveaux titres. La bonne claque. Je repars mon Lp sous le bras. Lendemain 13h et des brouettes, retour à la vie quotidienne. CHASING SHADOWS commence ses rotations, 33 1/3 per minutes, La guitare ouvre le bal seule, comme pour attirer mon attention, puis voilà que tout entre en jeu –Process of static Movement-  il se passe quelque chose d’étrange, de puissant, ASIDEFROMADAY a gardé sa touche mais a « musclé » sa musique (sons, riffing, production ???). Une pointe de « métal » vient pimenter le post hardcore d’antan puis le chant aussi est plus puissant, grave, sombre, je me risquerais même à dire que je ressens un côté Jens Kidman et pour finir sur ce sujet les textes sont toujours aussi bien écrit. – Death, ruins and corpses- Mélodie imparable, puissance rythmique, le synthé apporte vraiment une enveloppe à toute cette musique. Les rythmiques sont plus lourdes et saccadées. Certaines ambiances plus progressives –Wolf tears are falling stars- . Puis  la mélodie, la rage, les cris et cette basse et cette batterie qui te tabassent bien la tronche, tranquillement mais sûrement. -black Sun- Les titres défilent et l’impression et la même que la veille, ce groupe va encore me botter les fesses pour un bon bout de temps –Trough the eye of the beholder-  Avec le temps certains groupes lèvent le pied, perdent un peu de cette énergie juvénile qui caractérise leurs premiers albums mais dans ce cas, pas du tout. C’est un animal qui a connu les combats et qui repars pour d’autres combats, avec ses cicatrices, ses peurs, ses angoisses mais avec une hargne divine, une sorte de rage maitrisée, l’expérience ? - Endless Prophecy-. Il y a une vraie évolution dans la discographie du groupe mais en aucun cas une perte d’identité.  Je me souviens d’une chanson du premier disque Divine Proportion We are Stalingrad qui avait dans ses paroles : « we're fighting for a belief, the believe to live. » Nous sommes en plein dedans et ce dernier disque rempli à ras bord d’émotions, de rage, de mélodies fait de nous des êtres bien vivant.
9/10

En bonus quelques photos du concert de Dijon- Merci à Laurent D.









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