J’avais quitté
ASIDEFROMADAY après un concert avec DIRGE et
RORCAL pour la sortie de leur album précédent
Manufactured Landscape. Cet
album il a tourné sur ma platine et quel bonheur ce fût à l’annonce du
troisième disque,
CHASING SHADOWS, entre ces deux disques le groupe s’est
agrandi, puisque un claviériste a rejoint les rangs. Ce qui pour le fan peut
faire poindre quelques inquiétudes. C’est lors d’un concert dans une cave
humide de Dijon que je vais découvrir tout ces nouveaux titres. La bonne claque.
Je repars mon Lp sous le bras. Lendemain 13h et des brouettes, retour à la vie
quotidienne. CHASING SHADOWS commence ses rotations, 33 1/3 per minutes, La
guitare ouvre le bal seule, comme pour attirer mon attention, puis voilà que
tout entre en jeu –Process of static Movement-
il se passe quelque chose d’étrange, de puissant, ASIDEFROMADAY a gardé
sa touche mais a « musclé » sa musique (sons, riffing, production ???).
Une pointe de « métal » vient pimenter le post hardcore d’antan puis
le chant aussi est plus puissant, grave, sombre, je me risquerais même à dire
que je ressens un côté Jens Kidman et pour finir sur ce sujet les textes sont
toujours aussi bien écrit. – Death, ruins and corpses- Mélodie imparable,
puissance rythmique, le synthé apporte vraiment une enveloppe à toute cette
musique. Les rythmiques sont plus lourdes et saccadées. Certaines ambiances
plus progressives –Wolf tears are falling stars- . Puis
la mélodie, la rage, les cris et cette basse
et cette batterie qui te tabassent bien la tronche, tranquillement mais sûrement.
-black Sun- Les titres défilent et l’impression et la même que la veille, ce
groupe va encore me botter les fesses pour un bon bout de temps –Trough the eye
of the beholder-
Avec le temps certains
groupes lèvent le pied, perdent un peu de cette énergie juvénile qui
caractérise leurs premiers albums mais dans ce cas, pas du tout. C’est un
animal qui a connu les combats et qui repars pour d’autres combats, avec ses
cicatrices, ses peurs, ses angoisses mais avec une hargne divine, une sorte de
rage maitrisée, l’expérience ? - Endless Prophecy-. Il y a une vraie
évolution dans la discographie du groupe mais en aucun cas une perte
d’identité.
Je me souviens d’une chanson
du premier disque
Divine Proportion We are Stalingrad qui avait dans ses paroles : « we're
fighting for a belief, the believe to live. » Nous sommes en plein dedans
et ce dernier disque rempli à ras bord d’émotions, de rage, de mélodies fait de
nous des êtres bien vivant.
9/10
En bonus quelques photos du concert de Dijon- Merci à Laurent D.