C’est les SWANS qui vont me permettre de découvrir ce
« nouveau » Consortium car je n’ai encore pas pu y mettre les pieds
depuis qu’il a fait peau neuve et n’étant pas un grand amateur d’art contemporain.
Je découvre les lieux rapidement, retrouve des amis, j’aperçois des têtes
connues de ce genre de concerts « J’y étais. ». Je ne vous parlerais
pas de la première partie Jamie Stewart (Xiu Xiu) car je n’ai pas du tout aimé,
le son n’était vraiment pas terrible et pourquoi mettre autant la voix en
avant ?
Nous approchons de la scène car l’heure est proche.
Nous y sommes !
Le concert commence calmement avec juste quelques nappes
sonores et Gira à la guitare puis au chant, l’ambiance se pose, l’attention se
fait plus grande et puis Bim, prends ça dans ta tronche !!! Ils nous
gratifient d’un riff noise, violent, répétitif, saturé, fort vraiment très fort
puis stop et rebelote. C’est fort, vraiment très fort !!! J’ai fait le
choix de laisser mes oreilles vierge de mousse aux couleurs Fluo pour profiter
au mieux de ces gros amplis, mes oreilles sifflent encore à ce jour. Voilà
c’est lancé l’hypnose commence, je me laisse emporter par ces mélodies tantôt
martiales tantôt ambiantes mélodiques.
Mes yeux se ferment.
Ils commencent une autre chanson avec un intro qui va
crescendo c’est beau Gira mènent ce groupe de façon magistrale. Il indique à
chaque musicien quand commencer à jouer. Le batteur livre vraiment une prestation
digne d’une séance à la limite du SM, Gira lui ordonnant de continuer à frapper
alors qu’il se tord et que son visage se crispe tant il cogne déjà fort. Et
bien c’est à ce moment que tout les amplis s’éteignent, dans cette ascension
vers l’ultime. Les plombs ont sautés. Gira quitte la scène quelque peu agacé. Je
suis déçu car mon voyage promettait d’être beau. Le problème se règle au bout
de quelques minutes puis ça recommence. Finalement tout rentre dans l’ordre
et le concert peut reprendre. Malheureusement j’ai un peu perdu le fil mais
au final je replonge dans ce bain sonore. Le son est vraiment d’une puissance énorme (ça me
rappelle sunn o)) au Hellfest), de grosses vibrations. Un passage très lourd,
noir à la limite du doom me fait le plus grand bien ! La fin du concert
est d’une intensité et d’une noirceur qui
me font plaisir. Gira en chef
d’orchestre met fin à ce show sonique, violent, chamanique.
Passage par le merch pour le tee shirt souvenir, Gira fait
son apparition pour des dédicaces à ceux qui le souhaite. Je passe mon tour,
pour la simple est bonne raison que je pourrais rester des heures à lui poser
des tonnes de questions. Il n’a pas l’air très sympa mais fascinant. C’est peut
être pour cela que je fuis de peur de devenir l’adepte de ce gourou mystérieux.
Crédit Photo: Archive internet Brooklyn Vegan